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Environnement, mobilité et énergie

"Une société qui survit en créant des besoins artificiels pour produire efficacement des biens de consommation inutiles ne paraît pas susceptible de répondre à long terme aux défis posés par la dégradation de notre environnement." - Pierre Joliot-Curie


Les débats politiques portant sur le réchauffement climatique, la pollution environnementale et le passage au tout-électrique n’ont fait l’objet d’aucune concertation tant avec la population qu'avec des experts indépendants pour permettre, dans l’intérêt général, une orientation politique en adéquation avec les besoins prioritaires des citoyens.


En effet, la question du réchauffement climatique doit faire l’objet d’un débat public reposant sur des études indépendantes et ce, afin de permettre au citoyen de se positionner en tenant compte de ses besoins prioritaires qui risquent d’être impactés par les taxes nécessaires pour financer des choix politiques.


Sans cette transparence de l’information qui doit rester neutre et indépendante, il n’est pas permis, pour le politique, de décider pour le compte de la population et de déterminer, à leur place, leurs besoins prioritaires.


Il en est de même pour la politique de l’énergie. Quelles sont les conséquences directes et indirectes de la suppression du parc nucléaire? Sommes-nous prêts financièrement à supporter une augmentation très importante de notre facture d’électricité liée à l’utilisation progressive et quasi exclusive de l’énergie électrique alors que nous ne disposons pas à ce jour de moyens de production suffisants pour couvrir les besoins de la population. Il va s’en dire que les pays voisins risquent de profiter de ces choix politiques pour imposer des prix élevés mettant à mal nos besoins prioritaires basés sur le budget du ménage.


Quant à la politique de la mobilité dans les grandes villes, il est essentiel que nos acquis en terme de droits et libertés ne soient pas floués par une politique non concertée avec la population dans le cadre d’un débat public.  Quant à la politique d’imposer les 30 km/ heure dans les 19 communes bruxelloises, peut-on s’interroger sur la jouissance du droit de propriété portant sur la voiture qui est conçue pour rouler à une certaine vitesse ? Est-il normal de limiter la vitesse à celle du vélo et ce, au nom de la sécurité routière ? Ne risque-t-on pas de polluer davantage en roulant à 30 km/heure ? Y-a-t-il eu une étude sur la balance coût/ bénéfice quant à la mise en place d’une telle mesure ?


Toutes ces interrogations montrent à quel point les mesures politiques prématurées  sont inadaptées et risquent de menacer nos droits et nos libertés fondamentaux.

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