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Vandenbroucke : la mise sur le marché d'un nouveau médicament toujours en phase d'essais cliniques


Par un arrêté ministériel du 18 mai 2021, le Ministre Vandenbroucke (parti socialiste flamand), a autorisé de mettre sur le marché un médicament, REGN-COV2, toujours en phase d'essais cliniques, destiné aux patients atteints du Covid19 qui n'ont pas besoin d'être placés sous oxygène mais qui "pourraient" courir un risque élevé de développer une forme grave de maladie. (1)(2)


Il s'agit, en pratique, de donner ce médicament notamment aux personnes même à faibles symptômes, comportant des comorbidités et testées positives, afin de traiter des risques hypothétiques de maladies sévères de la covid19.


Toutefois, rien ne permet d'établir la nécessité de prendre un tel médicament expérimental qui n'exclut pas, suivant l'arrêté ministériel, des effets secondaires pouvant également entrainer la mort du patient asymptomatique.


Dans cet arrêté ministériel, il est précisé notamment que:


- il appartient au Ministre Vandenbroucke de choisir le grossiste qui va fournir ce médicament, sans préciser les critères objectifs et indépendants quant au choix du grossiste;


- Seuls les médecins attachés à un hôpital pourront prescrire ce médicament et non les autres médecins qui n'ont pas de fonctions hospitalières. Pourquoi ? ;


- Seules les pharmacies hospitalières, à l'exclusion des autres pharmacies, pourront délivrer ce médicament. Elles seront tenues de faire un rapport mensuel à l'AFMPS portant sur les effets indésirables présumés observés chez ces patients, sur les chiffres de mortalité dans les 29 jours suivant l'administration et l'admission aux soins intensifs dans les 29 jours suivant la prise de ce médicament. Ces rapports seront soumis à l'AFMPS sur base mensuelle.


Visiblement, les risques d'effets secondaires de ce médicament sont bien réels et pourtant, Vandenbroucke, a autorisé celui-ci sur la marché et ce, après avis scientifiques positifs d'EMA sans que cette dernière ne l'ait approuvé, à ce jour.


Pour le surplus, il est bon de relever deux points essentiels:


1. EMA, Agence Européenne des Médicaments : qui est à la tête de cette institution ? (3)


" Emer Cooke, directrice générale de l'Agence européenne des médicaments depuis le 16 novembre 2020 (EMA), a travaillé préalablement, à Bruxelles, au sein de l’Association Européenne des Groupes Pharmaceutiques (European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations, EFPIA) entre 1992 et 1995 puis de 1996 à 1998.

Elle a donc été rémunérée par le principal lobby de l’industrie pharmaceutique européen incluant entre autres, Pfizer, AstraZeneca, Johnson & Johnson et Gilead.


Ce lobby est en relation directe et très étroite avec l’EMA afin de veiller à ses intérêts auprès de la Commission Européenne dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Dans ce cadre, on peut s’interroger sur l’impartialité d' Emer Cooke vis-à-vis de la politique de l’EMA au titre de la lutte contre la Covid-19 et des choix stratégiques et politiques qui en découlent.

Il ne faut pas oublier que l’EMA, outre les autorisations de mise sur le marché européen données à l’industrie pharmaceutique, facture des conseils scientifiques et autres prestations générant des honoraires substantiels (en 2016, 85 % du financement de l’EMA provenait de l’industrie pharmaceutique).

A ce titre, il serait temps de revoir le processus de validation des essais cliniques notamment pour les vecteurs vaccinaux basés sur la théorie génique que sont les prescriptions Moderna, Pfizer et AstraZeneca.

On peut s’interroger également sur la position de l’EMA sur l’Ivermectine et le le Remdesivir

En ce qui concerne l’Ivermectine, l’EMA a déconseillé en urgence son utilisation pour le traitement de la COVID-19 sans aucune preuve et analyse soutenant cette affirmation alors que ce produit est un des plus sûrs selon l’OMS.


A l’opposé, EMA a acheté un milliard d’euros de Remdesivir, médicament du laboratoire Gilead, qui n’a pas fait preuve de son efficacité contre la COVID 19 et qui a été fortement déconseillé par l’OMS.

EMA devrait se remettre en cause et développer son indépendance vis-à-vis du lobbying des laboratoires pharmaceutiques. Les successions de scandales visant cette agence depuis sa création nuisent à l’image et à la fiabilité des instances de l’Union Européenne."


2. Regeneron Pharmaceuticals


L'entreprise américaine, Regeneron Pharmaceuticals, qui produit ce nouveau médicament, REGN-COV2, s'associe avec le laboratoire suisse, Roche, en vue de développer et de distribuer ce médicament toujours en cours d'expérimentation. Il s'agit d'une combinaison d'anticorps expérimentaux destinés à lutter contre l'épidémie de Covid19. (4)


Quid de ses effets secondaires sur la santé publique ?


Sources :


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