ELECTIONS EUROPEENNES 2024
"Quel avenir face à l'Europe de demain ?"
" SORTONS DE L'EUROPE POUR UNE BELGIQUE SOUVERAINE "
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Le binôme francophone,
têtes de liste DL
pour le Parlement européen
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Paolo CRISCENZO
2ème sur la liste DL à l'Europe
Licencié en droit - ULB
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" La souveraineté nationale appartient au peuple.
Elle est inaliénable et ne peut donc permettre l'émergence d'une Europe fédérale souveraine "
Brigitte BONFIGLIO
Tête de liste à l'Europe
Sciences politiques - ULB
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" Ensemble, pour une Union économique
d'États souverains "
"
PROGRAMME DL
Agriculture
La proposition de directive européenne, du 16 mars 2023, révisant la directive IED portant sur la réglementation des émissions industrielles des entreprises européennes, proposera une refonte du système agricole avec une extension du champ d'application des mesures aux exploitations d'élevages intensifs et aux petits exploitants.
Pour ce faire, l'Europe a mis en place une unité de mesure pour exprimer la taille des exploitations, à savoir l'UGB (Unité de gros bétail) dont le seuil est fixé à 150 UGB.
150 UGB correspond à 150 vaches adultes ou 375 veaux ou 10 000 poules pondeuses ou 500 porcs ou 300 truies.
Cette nouvelle réforme portera un coup sévère à de nombreuses exploitations familiales et qui seront classées dès lors comme des installations agro-industrielles. Celles-ci tendront à terme à disparaître au profit de l' "agritech".
Rappelons qu'en France, les agriculteurs étaient au nombre de 1 500 000 en 1971. Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'environ 400 000. La même tendance est constatée également en Belgique, dans les mêmes proportions.
Au regard de la nouvelle PAC qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2023, pour une refonte des systèmes alimentaires et agricoles en vue de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, les agriculteurs devront changer leurs modes de production et utiliser les technologies pour décarboner leurs activités agricoles .
Les agriculteurs seront contraints de passer à "l'agriculture climato-intelligente" et à "l'agroécologie". Ceux-ci devront satisfaire aux obligations suivantes et ce, afin de répondre à un bilan carbone (Carbon Farming) dont les objectifs sont fixés par l'Union européenne. Pour ce faire, ils doivent définir un plan d'action afin d'arriver à cette neutralité carbone.:
- réduire l'utilisation d'engrais azotés;
- allongement des rotations pour les cultures, en laissant les sols intacts pour stocker du carbone;
- planter des légumineuses, des cultures fourragères et des haies réduisant ainsi les espaces agricoles de 10%; cette contrainte entraînera la disparition de 170 000 Ha de terres agricoles utilisables en Flandre.
- obligation d'associer des arbres et des cultures sur une même parcelle;
- utiliser massivement les énergies renouvelables pour les machines et les bâtiments, ce qui implique le placement de panneaux photovoltaïques et autres;
- utilisation de machines et d'outils intelligents, comportant une nouvelle technologie, ce qui implique, pour l'agriculteur, de nouveaux investissements colossaux, pour répondre à ces exigences européennes.
- sélectionner des races animales "thermo-tolérantes";
- utiliser des variétés de plantes plus tolérantes à la sécheresse. À cet égard, la Commission européenne a proposé, en juillet 2023, une législation pour les "Nouvelles techniques Génomiques" (NTG); plantes développées sur base de la biotechnologie en vue de modifier le matériel génétique de la plante par mutagenèse ciblée et par cisgénèse. L'Union européenne veut accélérer la commercialisation de ces produits, dit-elle, "innovants", ceux-ci contribuant à la transition énergétique.
Parallèlement, l'Union européenne a consenti, dans sa stratégie agricole de développement durable, des aides financières à des entreprises, triées sur le volet, pour mettre en place une "agritech", par notamment via des fermes verticales: une agriculture en milieu fermé et contrôlé.
Ainsi, ces fermes utiliseront des lampes LED (12 000 lampes) fonctionnant
12h/jour et qui vont irradier nos futurs légumes au nom d'une écologie plus durable.
Les racines ne seront pas sous terre mais plongées dans un mélange d'eau et de sels minéraux (Cultures hydroponiques)
Enfin, ces fermes utiliseront l'intelligence artificielle pour contrôler la production agricole.
L'Union européenne considère ce mode de production comme écologique et un modèle pour l'agriculture de demain.
Qu'adviendront nos agriculteurs face à ce type de production ? Pour le reste, Anders Reimann, patron d'une des plus grandes fermes verticales d'Europe, indique que l'agriculture verticale permettra entre autres de faire
en sorte que les terres agricoles soient reconverties à leur état d'origine, c'est-à-dire en forêt.
Certains technocrates veulent diriger une transition du système alimentaire vers, entre autres, la fabrication de viandes de volaille, bovins, saumons en impression 3D puisque, selon l'Europe, l'élevage de bétail serait responsable de 14% des émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, un accord, le " Global Méthane Pledge" entre l'Union européenne et les Etats-unis a été conclu en septembre 2021 en vue de réduire les émissions mondiales de méthane de 30% d'ici à 2030 par rapport à 2020.
Certains pays comme la Chine, l'Inde, l'Australie et la Russie ont décidé de rester en dehors de cet accord.
Ce dernier met en oeuvre de nouvelles techniques comme des compléments alimentaires dans l'alimentation animale en vue de supprimer l'enzyme déclenchant la production de méthane dans le rumen des vaches et d'autres ruminants. Cet additif, le "bovaer", a été approuvé officiellement par l'UE pour sa commercialisation dans l'alimentation animale.
Cet additif ne poserait, selon l'Union européenne, aucun problème pour la sécurité des consommateurs mais uniquement dans les conditions d'utilisation recommandées.
Nous soutenons et défendons la mise en place d'un mécanisme tel qu'appliqué en Suisse visant à permettre, aux agriculteurs eux-mêmes de réguler le marché alimentaire afin d'éviter la concurrence déloyale, telle que pratiquée sans vergogne, sur le territoire européen. Ce mécanisme consiste à inviter les agriculteurs d'encoder leurs productions pour déterminer la production nationale.
Si la production est suffisante pour répondre à la demande, il sera interdit d'importer de la marchandise étrangère. A contrario, si la production est moindre, l'importation n'est permise qu'à concurrence de la production manquante.
De plus, nous soutenons et défendons des aides visant à valoriser le travail des agriculteurs et des éleveurs en imposant un prix minimum de vente pour le producteur. Ce prix minimum doit tenir compte non seulement du coût de production mais aussi d'une rémunération juste, équitable et suffisante pour garantir la pérennité de l'activité de la ferme familiale.
Nous nous opposons à ce que les grandes entreprises (les industriels de l'agroalimentaire, les grandes surfaces, etc) puissent faire fortune sur le dos des agriculteurs ou des éleveurs qui exercent un métier rude et nécessaire pour une alimentation saine.