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                    ELECTIONS EUROPEENNES 2024

              "Quel avenir face à l'Europe de demain ?"

       " SORTONS DE L'EUROPE POUR UNE BELGIQUE SOUVERAINE "
               
                
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       Le binôme francophone,
       têtes de liste DL
       pour le Parlement européen 
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 Paolo CRISCENZO 
 2ème sur la liste DL à l'Europe
 L
icencié en droit - ULB
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" La souveraineté nationale appartient au peuple.
Elle est inaliénable et ne peut donc permettre l'émergence d'
une Europe fédérale souveraine "  
 

                                          Brigitte BONFIGLIO 
                                                        Tête de liste à l'Europe
                                               Sciences politiques - ULB 
         ------------------
     

" Ensemble, pour une Union économique
d'
États souverains "

 "

PROGRAMME DL

Environnement et  climat 

 

L'Union européenne part du postulat que le prétendu "réchauffement climatique" dans le monde serait lié au CO2 dans l'air. À ce jour, les experts sont loin d'être unanimes tant sur le réchauffement climatique que sur sa cause. 

 

Pourtant, l'Union européenne a intégré dans sa politique européenne toutes une série de réglementations contraignantes appelées " Le Pacte Vert" ou "Green Deal" dans plusieurs secteurs d'activités (énergie, transport, agriculture, bâtiments, digitalisation, etc) au moyen d'une première enveloppe budgétaire de 800 milliards d'euros, connu sous le nom de "Plan Next Generation EU" à rembourser par les États membres. Ces derniers devront adopter des législations internes contraignantes à l'égard de leurs citoyens, sous forme de taxes déguisées ou non, en vue de rembourser ce montant. 

 

À cet égard, le gouvernement fédéral belge a approuvé, début octobre 2023, le budget sur les dépenses de l'Etat pour 2024 à concurrence de 274 milliards d'euros dont 7,3 milliards d'euros seront versés à l'Europe; une contribution au financement du plan Next Generation EU. En 2022, la Belgique est le 6ème  plus gros contributeur au financement de l'Union européenne alors que celle-ci croule déjà sous une dette de 581 milliards d'euros. 

 

Que contient le Pacte Vert européen ? Des règles contraignantes pour la Belgique, poussant les citoyens à vider leurs économies, voire à s'endetter pour répondre aux exigences européennes afin que l'Europe soit le premier continent prétendument neutre pour le climat. À ce stade, il nous paraît utopique de croire que la diminution du CO2 dans l'air au-dessus du continent européen puisse sauver la planète entière, en sachant dès le départ que la  Chine est le plus grand pollueur au monde en émission de CO2 avec 32,9 %, suivie des Etats-Unis avec 12,6 %, de l'Inde avec 7 %, de la Russie avec 5,1%, du Japon avec 2,9 %; de l'Iran avec 1,9 %. L'Europe est loin d'être, dans les faits, un gros pollueur. Nous ne pouvons que constater que l'écologie et l'Europe servent d'épouvantails pour appauvrir les peuples. 

 

Quelles sont les mesures européennes contraignantes, contenues dans le Pacte Vert ?

 

L'UE a fixé des objectifs climatiques juridiquement contraignants dans une série de secteurs d'activités clés de l'économie ainsi que pour les particuliers. Le citoyen et les petites entreprises devront sacrifier leur épargne et souscrirent au besoin des crédits pour satisfaire aux lubies européennes !

 

Les objectifs climatiques pour les entreprises: adapter leur activité pour décarboner celle-ci en vue d'arriver à une entreprise "Zéro net".

Quant aux particuliers, une taxe carbone est prévue dans tous les secteurs d'activités (pour tous les produits, même ceux de premières nécessités et tous les services, en ce compris les loisirs) ainsi que des taxes complémentaires au niveau du transport (voitures, avions, bateaux, etc).

Des règles contraignantes sont également prévues pour les performances énergétiques du bâtiment avec des amendes à la clé pouvant aller jusqu'à 200 000 euros.

 

1. Rendre les transports durables pour tous.

 

L'Union européenne veut faire de la voiture électrique un pilier de sa stratégie de transition vers la neutralité carbone. En effet, en mars 2023, Le Conseil de l'Union européenne a validé la fin des moteurs thermiques pour les voitures neuves (essence, diesel et hybride) à partir de 2035 et ce, au profit du "tout électrique" alors que les autres continents continueront de vendre ces véhicules: une véritable aberration écologique !

Il est à noter que la voiture électrique n'est pas si écologique vu que le processus de production et d'assemblage des batteries pose un problème éthique et environnemental. Les conditions de travail sont déplorables pour des enfants payés à 1€/ jour pour extraire des minerais comme le cobalt ou du lithium en République démocratique du Congo, composants essentiels à la fabrication de ces batteries. 

Quid du respect de la Convention internationale des droits de l'enfant et des droits humains fondamentaux dans les pays du Sud ?

 

De plus, dans le processus de fabrication des batteries, il faut 1 million de litres d'eau pour produire 1 tonne de lithium. 

Nous constatons que l'exploitation de ces minerais a des conséquences environnementales et sanitaires de par la pollution des eaux dont dépendent les populations locales au prix de leur santé. 

 

Il est à noter que certaines marques comme Tesla et certaines marques chinoises conçoivent des batteries non réparables en raison du fait que les batteries réparables coûtent beaucoup trop cher.

 

Par ailleurs, comment l'Union européenne peut-elle favoriser la voiture électrique dans sa stratégie de transition vers la neutralité carbone sachant que le prix de l'électricité ne fera qu'augmenter en raison d'une pénurie d'énergie, provoquée par l'UE elle-même.

 

De plus, d'ores et déjà, de plus en plus d'opérateurs en charge des bornes augmentent les tarifs avec un prix qui varie en fonction de l'heure (un tarif pour les heures pleines et les heures creuses) mais aussi à la minute. Sans compter que le prix à la minute augmentera en fonction de la recharge effectuée (plus vous rechargerez, plus cher vous paierez le KW).

 

Dans ces conditions, l'utilisation des véhicules électriques créera de fait une fracture sociale entre les Belges et que pour le surplus, une voiture électrique coûte à l'achat en moyenne 40% plus cher qu'un véhicule thermique. 

De plus, il est à préciser que les voitures électriques tombent plus souvent en panne étant donné que les fabricants n'ont pas eu assez de temps pour peaufiner leur construction afin de s'inscrire dans la course au Plan Vert européen. De même, les voitures électriques perdent entre 30 % à 50% de leur autonomie quand le thermomètre passe en dessous de 0 degré. 

 

Pour souligner l'aberration de l'utilisation exclusive des véhicules électriques, il faut se rappeler que le gouvernement suisse, en hiver 2022, avait l'intention en cas de pénurie d'électricité, de restreindre la circulation des voitures électriques. 

 

Enfin, à partir de 2025,  il est prévu en Belgique le Plan "SmartMove"; future taxe bruxelloise au kilomètre pour tout véhicule circulant dans les 19 communes bruxelloises. 

En gros, une taxe pour circuler dans Bruxelles. Le système de taxation s'effectuera en fonction du moment d'utilisation du véhicule et des kilomètres parcourus en fonction de la cylindrée et aux CV fiscaux de la voiture.

Les voitures électriques devront aussi s'acquitter de cette taxe ainsi que les motos et les scooters. 

 

En pratique: la taxe ne sera pas d'application le week-end, ni les jours fériés ainsi que la nuit. Par contre, entre 19h et 21h, un prélèvement de base est à payer pour la période creuse et un prélèvement kilométrique pour les kilomètres parcourus. 

 

Pour les personnes se déplaçant en période creuse, à savoir de 10h à 15h, il y aura un prélèvement de base de la période creuse et un prélèvement kilométrique. 

 

Quant aux personnes voyageant aux heures de pointe, à savoir entre 7h et 10h ainsi qu'entre 15h et 19h, il y aura un prélèvement de base aux heures de base et un prélèvement kilométrique.

Il faudra obligatoirement télécharger l'application Smart Move et encoder vos données. Pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec l'informatique, il sera possible d'opter pour une puce électronique à placer dans votre véhicule. 

 

Cette taxe SmartMove rapportera plus de 200 millions d'euros/an à Bruxelles. Pour les réfractaires, il y aura des amendes pouvant aller jusqu'à 750 euros. 

Par la suite, ce système sera étendu en Flandre et en Wallonie.

 

2. Décarboner les industries européennes

 

L'industrie européenne doit décarboner ses activités en vue d'aboutir à une industrie "zéro net".

 

Dans ce contexte, l'industrie devra investir dans la micro électronique et l'intelligence artificielle pour y parvenir. Il va sans dire que ces investissements très coûteux auront une répercussion directe sur le prix des produits fabriqués en Europe. L'augmentation des prix de ces produits permettra d'alimenter de nouvelles recettes en vue de contribuer au budget de l'Union européenne. 

 

3. Rendre le système énergétique propre  

 

Face aux sanctions économiques prises par l'Europe contre la Russie, une rupture brutale dans les relations commerciales s'en est suivie, l'Union européenne refusant d'acheter directement du gaz à la Fédération de Russie, mais de l'acheter beaucoup plus cher par le biais de pays tiers, comme l'Inde.

 

Pourtant, notre dépendance énergétique à l'égard de la Russie représentait  40 % de notre consommation en énergie fossile. La conséquence : le prix de l'énergie a sérieusement augmenté et continuera d'augmenter puisque l'Union européenne veut, d'ici à 2030, produire au moins 40% de ses besoins en matière de technologies vertes. 

 

Pour cette raison, le 20 novembre 2023, le Parlement européen et le Conseil de l'UE adoptent la directive 2023/2413 , dite directive REDIII, modifiant la directive EU 2018/2001, prévoyant d'introduire des modifications au cadre législatif qui régit les énergies renouvelables jusqu'en 2030 et au-delà. Les Etats membres dont la Belgique ont l'obligation de transposer la directive UE 2023/2413 dans leur droit national d'ici au plus tard le 21 mai 2025. 

 

Cette nouvelle directive européenne prévoit:

- de créer des zones territoriales dédiées à la production de l'énergie renouvelable. Pour ce faire, la Belgique a rejoint, en novembre 2022, l'Alliance mondiale pour l'éolien en mer (GOWA). Ainsi, la Ministre belge de l'énergie, Tinne Van der Straeten, veut accélérer la transition énergétique et faire de la mer du Nord, une "grande centrale d'énergie durable". Dans les faits, il y a une première zone d'éolien offshore au large de Zeebruge composée de 399 turbines. Une deuxième zone de construction nommée "L'île Princesse Elisabeth" est en cours depuis 2024 pour avoir des premières éoliennes en 2028. Un troisième pôle d'éoliens offshore est à l'étude, sous l'initiative du Ministre Vincent Van Quickenborne. 

- Accélérer les procédures d'octroi des permis pour les projets d'énergies renouvelables, relevant, selon les politiques belges, de l'intérêt public majeur.

 

À cet effet, la Région bruxelloise soutient le projet Wind Energy in Brussels (WEB) en vue de construire un projet éolien le long du canal, dans les espaces verts, sur le toit des habitations et des bâtiments industriels à Bruxelles; le tout aux frais du citoyen. 

 

Par ailleurs, il est prévu notamment que les citoyens doivent consommer moins d'énergie et être, en même temps, producteur d'énergie renouvelable.( Placement des panneaux photovoltaïques, petites éoliennes sur le toit des maisons, etc)

 

4. Isolation des bâtiments 

 

Poussées par l'Europe avec sa directive "Energy Performance of Buildings" (EPBD), les différentes régions en Belgique (Flandre, Bruxelles et Wallonie) se sont attelées à publier une stratégie de rénovation des bâtiments à long terme, c'est-à-dire une rénovation énergétique en profondeur du parc immobilier belge. À partir de 2035, il y aura une interdiction des systèmes de chauffage à combustibles fossiles et à partir de 2028, il sera érigé une obligation pour tous les nouveaux bâtiments d'être équipés de panneaux solaires. 

 

Pour parvenir à un parc immobilier à émissions nulles d'ici 2050, les Régions en Belgique ont prévu un plan d'action obligatoire de rénovations énergétiques pour tous les citoyens, sous peines d'amendes pouvant aller jusqu'à 200 000 euros :

 

- En Flandre, les propriétaires de biens immobiliers doivent atteindre le PEB A d'ici 2050.

De plus, à partir du 1 janvier 2023, les nouveaux propriétaires d'un immeuble devront, dans un délai de 5 ans à dater de l'achat, rénover leur bien en vue d'atteindre un PEB D. Puis, dès 2028, un label C et ainsi de suite. 

- En Wallonie, le PEB sera de B d'ici 2050.

En date du 21 mars 2023, le gouvernement wallon a adopté "le Plan Air Climat Énergie 2030" (PACE) pour atteindre les objectifs européens. 

Il est prévu que, d'ici 2026, les nouveaux propriétaires d'un bien immobilier auront 5 ans pour atteindre un PEB D et dès 2031, un PEB C, et ainsi de suite. 

Le parti Écolo, en la personne du Ministre du climat, des infrastructures, de l'énergie et de la mobilité, Philippe Henri, confirme cette obligation.  

- À Bruxelles, les propriétaires doivent atteindre le PEB C d'ici 2050. 

Cinq ans, à partir de l'entrée en vigueur de l'ordonnance modificative du code Bruxellois de l'Air, du Climat et de la maîtrise de l'Énergie (COBRACE), les propriétaires devront détenir un certificat PEB pour toute unité PEB résidentiel et non résidentiel. (c'est-à-dire que les maisons de rapports ou bifamiliales devront avoir un PEB pour chaque unité de logement)

 

La performance énergétique du bâtiment, telle que configurée, contraindra tous les citoyens à utiliser leurs épargnes ou à emprunter de l'argent (Crédit)  pour se conformer aux exigences de l'Union européenne. 

Pour ceux qui n'ont pas d'épargne ou ne peuvent emprunter , ceux-ci recevront une amende pouvant aller jusqu'à 200 000 euros, ce qui entraînera, de fait, la perte de leur immobilier. 

Nous nous opposons à un tel Pacte Vert européen et ce, pour les considérations suivantes: la transition écologique a un coût énorme pour le citoyen avec des conséquences désastreuses environnementales par  la destruction directe de l'habitat et des espèces . Le continent africain et l'Amérique du Sud ne pourront jamais imposer de telles exigences à l'égard de leurs populations car le pouvoir d'achat est particulièrement faible. 

 

De plus, en raison de la rupture des relations politico-économiques entre l'Europe et la Russie, cette dernière n'entend pas s'inscrire dans cette folie de transition écologique dispendieuse. 

Enfin, la Chine n'entend pas prendre le pas dans cette démarche car, ce faisant, elle affaiblirait sérieusement sa puissance économique mondiale. 

 

Le Plan Vert tel que défendu par tous les politiciens en Europe n'est que de la poudre aux yeux pour vider les poches des citoyens et permettre aux multinationales de s'approprier des secteurs d'activités dont notamment la santé, la construction mais aussi le secteur agricole. Nous tenons à préciser que des milliers de scientifiques dont des prix Nobel ont déclaré qu'il n'y avait pas d'urgence climatique.

 

Nous soutenons et défendons une politique environnementale globale, concertée, à l'échelle mondiale , et non une écologie localisée, punitive et motivée par une idéologie obscurantiste et égalitariste, qui n'a d'autres effets que de ruiner les peuples européens et endetter les

générations futures. 

 

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